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De persévérance et de courage

Le parcours de Jeffrey Provost, grand gagnant de la formation Sauveteur national- Océanique offert par SN Hawaii lors du concours « Les sauveteurs » de la Brigade Splash 2016 sort de l’ordinaire!

En 2013, Jeffrey Provost était loin de s’imaginer qu’il braverait un jour les énormes vagues de l’île d’Oahu. Ayant toujours craint l’eau, il a entrepris d’affronter ses démons – et pas qu’à moitié : loin de se contenter d’apprendre à nager, il a entrepris ses cours de sauvetage. Trois ans plus tard, il s’est retrouvé à Hawaii, prêt à devenir Sauveteur national – Océanique.

« Je n’avais pas tout à fait de prédisposition pour devenir sauveteur! » mentionne-t-il d’une voix amusée. Avant que des dépliants faisant la promotion des cours de sauvetage ne soient distribués à son école, la possibilité de devenir sauveteur ne lui avait jamais effleuré l’esprit. L’idée lui a toutefois plu, et c’est ainsi qu’il s’est inscrit à son tout premier cours de sauvetage.

Après avoir obtenu son brevet Médaille de bronze, Jeffrey a poursuivi son parcours sans relâche, jusqu’à ce qu’il gravisse pour la toute première fois les marches de la chaise de surveillance de la piscine où il apprenait à nager 2 ans plus tôt. « Il y en a qui avaient l’air de se demander ce que je faisais là! Moi, j’étais assez fier », raconte-t-il. Ce qui l’a le plus motivé à persévérer dans le continuum de formation? « Pour moi, c’était le volet premiers soins. Je n’avais pas vraiment d’intérêt à savoir sauver des vies, mais j’ai dû me rendre à l’évidence que je tripais! »

Jeffrey était déjà inscrit à la formation Sauveteur national – Océanique lorsqu’il a appris qu’il avait remporté le grand prix du concours « Les sauveteurs » de la Brigade Splash. « J’avais lu un article à ce sujet dans le magazine Alerte, et ça m’avait tout de suite intéressé. Je me suis dit que tant qu’à apprendre le sauvetage, autant l’apprendre jusqu’au bout! », se remémore-t-il. « Je n’ai pas perdu de temps – je voulais être le mieux préparé possible et j’ai donc immédiatement commencé à m’entraîner en vue du voyage ».

SN Hawaii

SN Hawaii

Son entraînement a joué un rôle capital dans sa réussite de la formation. « Le plus gros défi, c’est la mer. La première fois que j’ai nagé dans les vagues, j’ai eu l’impression de perdre tous mes moyens. Essayer de respirer quand on se fait brasser par les remous, ce n’est vraiment pas facile. » Son truc pour mieux affronter cette exigeante épreuve? « Je prenais le temps de me calmer, de respirer et de reprendre confiance; après, je fonçais ». Il avoue avoir particulièrement redouté l’item course-nage-remorquage, pour lequel les candidats doivent courir 100 m, nager 100 m et remorquer une victime consciente dans les vagues sur une autre distance de
100 m. Heureusement, son entraînement rigoureux a porté fruit! « Tout ça m’a permis de comprendre que quand on veut vraiment quelque chose, on peut l’obtenir si on y consacre les efforts nécessaires. »

Malgré les quelques embûches qu’il a rencontrées pendant sa formation (« les coraux, ça coupe! »), il garde un souvenir indélébile du glorieux moment où il est parvenu à se stabiliser sur un aquaplane et à surmonter une vague de plus d’un mètre. Cela dit, malgré toute l’exaltation que Jeffrey a vécue durant son aventure à Hawaii, l’expérience lui a permis d’observer la réalité sous un tout nouvel angle : « C’est amusant, la plage, mais quand on y est comme sauveteur et pas comme vacancier, on se rend compte de la quantité de dangers présents ». Heureusement, les sauveteurs locaux sont là pour épauler les candidats et les aider à apprivoiser l’environnement océanique d’Hawaii. « J’ai adoré interagir avec les sauveteurs de là-bas; ils sont vraiment gentils et toujours disponibles pour t’aider à t’acclimater à la culture hawaiienne et aux défis du sauvetage sur leurs plages. » Maintenant qu’il détient son brevet Sauveteur national – Océanique, quelle est la prochaine étape pour Jeffrey? Il avoue être très tenté de devenir Moniteur en sauvetage. On le verra aussi prochainement mettre à profit sa passion pour les premiers soins, puisqu’il rejoindra en avril les rangs de son club de sauvetage sportif local.

 

Crédit photo : Jianca Lazarus

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