Parce que c’est la loi, mais surtout une question de gros bon sens!

Comme pour toute d’embarcation, vous devez avoir à bord des gilets de sauvetage ou des VFI pour chaque passager. Chaque dispositif doit être en bon état, approuvé par Transports Canada et de la taille de la personne qui le portera. Bien que de porter son VFI en tout temps ne soit pas une obligation légale, c’est une mesure responsable et prudente. Pensez-y! Comment comptez-vous enfiler votre VFI une fois tombé à l’eau si vous êtes saisi par le froid ou en état de choc?

Il faut aussi vous assurer d’avoir un dispositif d’attrape (bouée ou ligne d’attrape flottante d’au moins 15 mètres de longueur) afin d’aider une personne tombée à l’eau. Il est primordial que le dispositif soit facilement accessible et, surtout, qu’il ne serve qu’à cette fin.

Votre embarcation doit également être équipée d’un dispositif de remontée à bord (échelle) si votre franc-bord est d’une hauteur supérieure à 50 centimètres. Se baigner, c’est bien, mais on doit pouvoir remonter à bord!

De plus, vous devez avoir un (ou deux, si votre bateau est doté d’un appareil à combustion) extincteur 5B:C. L’extincteur doit être facilement accessible et en bon état de marche. Comme pour la majorité des éléments de sécurité, il n’est pas « bon à vie ».

Si votre moteur ou votre système de gouverne vient à faire défaut, comment immobiliserez-vous votre embarcation pour éviter qu’elle aille choir sur un récif ou se retrouve en travers d’un chenal commercial? Il faut avoir à bord un appareillage d’ancrage doté d’un câblot d’au moins 15 mètres. La touée doit être modifiée en fonction de la profondeur des eaux dans lesquelles vous naviguez.

Si vous en veniez à embarquer de l’eau à bord, il faut pouvoir s’en débarrasser; une écope ou une pompe vous sera donc très utile. Si vous décidez d’utiliser une pompe, il faut à la fois qu’elle permette d’atteindre le point le plus bas de la cale et que son tuyau se rende par-dessus bord.

Par temps sombre, brumeux ou moins clément, vous devez signaler votre position de manière sonore aux embarcations vous entourant. Un klaxon vous permettra de le faire à moindres frais. Il faut toutefois s’assurer d’avoir des recharges à bord ou, si vous utilisez un modèle rechargeable, d’avoir la pompe servant à le charger.

Pour se positionner, un compas magnétique est un essentiel de la navigation côtière. Bien qu’optionnel pour les embarcations entre 6 et 9 mètres, il serait judicieux d’en avoir un à bord. Il vous permettra de valider votre cap et de vous positionner lorsqu’utilisé avec une carte marine.

Vous devrez également avoir des feux de navigation sur votre embarcation pour vous identifier la nuit. Ces feux donneront à l’observateur une idée de votre direction et de votre mode de propulsion et lui permettront donc de naviguer en conformité avec le Règlement sur les abordages. La quantité de feux de navigation que vous arborez et leur emplacement précis sont déterminés par la longueur de votre embarcation et son mode de propulsion.

Puisque le radar est un outil maintenant très répandu et que les structures des embarcations de plaisance sont très rarement composées d’un matériau permettant à l’onde radar d’être bien réfléchie, un réflecteur radar est très pertinent à avoir. Il vous permettra d’être vu, même lors de mauvais temps ou pendant la nuit. Vous réduirez donc les risques d’abordage.

Si jamais votre croisière prenait une fâcheuse tournure, vous devriez être en mesure de le signaler au moyen de signaux pyrotechniques. Il en faut 6 à bord, de types A, B ou C. Il est important de noter que ces signaux sont valides 4 ans à partir de la date de fabrication, et non de la date d’achat!
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Enfin, il est important en début de saison de s’assurer d’avoir le bon matériel, en quantité suffisante et, surtout, en bon état. On ne souhaite pas s’en servir, mais chacun de ces dispositifs pourrait vous sauver la vie!