Annuellement, la Société de sauvetage souligne le courage et l’héroïsme des sauveteurs et des personnes ayant porté secours à une personne en danger. D’ailleurs, c’est lors du Banquet du Forum annuel que la Société tient à reconnaître les gestes de bravoure qui ont été posés. Il s’agit d’un moment pour valoriser la formation continue des sauveteurs et des moniteurs, ainsi que la bienveillance du grand public.
Nous souhaitons y commémorer les initiatives en sauvetage et continuer de mettre de l’avant notre mission, celle de prévenir la noyade, favoriser les interactions sécuritaires et conscientiser sur les risques en milieu aquatique.
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CENTRE D’ACTIVITÉS PHYSIQUES RIVIÈRE-DU-NORD – 26 MARS 2025
Rosalie Charbonneau, Jérôme B. Desjardins et Laurie Anne Papineau
Sans hésiter, les sauveteurs ont démontré une vigilance exemplaire, une grande maîtrise de leurs techniques et une détermination inébranlable en entreprenant la réanimation pour offrir à cet homme une seconde chance.
Le 26 mars 2025, à la Polyvalente Saint-Jérôme, Rosalie, monitrice aquatique, Jérôme, gestionnaire aquatique, ainsi que Laurie-Anne, agente de terrain, finissaient leur quart de travail et se dirigeaient tranquillement vers la sortie.
C’était lors de leur tentative de quitter leur lieu de travail que la sœur de la victime, un homme de 71 ans, est venue à l’accueil en panique, en mentionnant que son frère était couché par terre et qu’il ne respirait plus, dans un gymnase utilisé pour des pratiques de badminton, non loin de la piscine. La victime était un habitué de la polyvalente, car il y venait souvent pour jouer; ce n’était cependant pas dans ses habitudes de tomber inconscient d’un coup.
Jérôme et Rosalie se sont dirigés vers le gymnase afin d’intervenir auprès de la victime. Ils ont alors pris le relais de la personne qui effectuait déjà une réanimation cardio-respiratoire. Rosalie a poursuivi le massage cardiaque, tandis que Laurie-Anne, arrivée au même moment avec la trousse de premiers soins, a pris en charge les insufflations. De son côté, Jérôme s’est occupé de la coordination de l’intervention. Peu de temps après le début des compressions, soit environ 3 à 4 minutes, un professeur d’éducation physique a apporté le DEA. À la suite de l’administration d’un choc et de 2 à 3 compressions supplémentaires, la victime a recommencé à respirer. Les ambulanciers sont arrivés peu après afin de prendre le relais.

À la suite de cette intervention, les trois collègues ont appris que la victime avait des antécédents cardiaques, ce qui a apporté une explication à l’événement. Par la suite, l’homme a pris le temps d’écrire à l’employeur de Jérôme, Rosalie et Laurie-Anne afin de les remercier pour leurs actions, grâce auxquelles il pouvait continuer à fréquenter le centre. Il a d’ailleurs repris ses habitudes et est retourné jouer ses parties quotidiennes de badminton.
Lors de cette intervention, les trois collègues ont vécu des sensations similaires, étant tous passionnés par le sauvetage. Laurie-Anne a senti son cœur s’arrêter avant de basculer en mode automatique, avec une vision en tunnel et l’adrénaline au maximum. Rosalie a ressenti une émotion comparable : l’urgence de sauver l’homme sans perdre de temps, ainsi que la satisfaction de pouvoir réellement aider. Ils étaient heureux que l’intervention se soit conclue positivement. Confiants en leurs compétences, et ce même s’il s’agissait de leur toute première expérience de réanimation cardio-respiratoire, ils s’en sont remarquablement bien sortis.
Son message est le suivant : « On peut douter de ses capacités, mais lors d’un sauvetage, c’est notre nature profonde qui se révèle. Tous les sauveteurs ont ce qu’il faut grâce à leur formation et à leur esprit de secours. Il n’y a pas de stress à avoir, car nous avons tous en nous la force et la capacité d’agir en cas d’urgence. »
PISCINE GUILAINE-CLOUTIER – 23 OCTOBRE 2024
Louise Pelletier-Proulx, Victoria Deschênes et Marie-Pier Landry
Lorsqu’un nageur a été victime d’un malaise, trois sauveteurs ont uni leurs forces et leur sang-froid pour intervenir rapidement. Leur esprit d’équipe, leur vigilance et leur détermination ont permis de transformer une situation critique en un sauvetage réussi, rappelant toute l’importance de leur rôle essentiel.
Le 23 octobre 2024, à la piscine Guylaine-Cloutier de Montmagny, commençait une journée comme les autres. Marie-Pier et Victoria étaient en train de surveiller la piscine, et Louise était présente comme formatrice pour aider des jeunes à se préparer pour leur cours de Croix de bronze, qui allait débuter quelques jours plus tard.
Un usager de la piscine effectuait des longueurs dans un couloir durant le bain libre. Ce dernier prit une pause pour discuter avec d’autres nageurs près du bord de la piscine, en partie peu profonde, une action attendue venant d’un baigneur impliqué dans la communauté de Montmagny. Seulement quelques secondes plus tard, ce nageur devient raide, et c’est alors que ses compagnons le soutiennent et appellent les sauveteurs pour venir en aide.
Louise et Victoria sortent alors l’homme de l’eau rapidement et commencent les manœuvres de réanimation cardio-respiratoire dès qu’elles ne perçoivent pas de respiration. Pendant ce temps, l’aide des nageurs et de trois anciens sauveteurs se trouvant sur place est mise à contribution, une belle représentation de l’esprit communautaire qui embellit la ville. L’appel au 911 est rapidement initié par Marie-Pier à la sortie de leur co-citoyen de l’eau, et le « lead » de l’intervention est mené par Louise, ayant une expérience fort pertinente. Les sauveteuses ont pu observer que l’homme présentait une respiration faible et irrégulière, en plus d’une rigidité de la mâchoire et d’une raideur dans ses membres. Le massage cardiaque est alors entamé rapidement. L’arrivée du DEA s’effectue environ 1 minute après le début des compressions, et un premier choc est ensuite délivré; l’espoir se fait une place. Les paramédics arrivent 1 à 2 minutes à la suite de ce choc et confirment, au soulagement de tous, que la victime n’est plus en arrêt cardio-respiratoire.

Le nageur, membre de la communauté, a repris conscience peu après l’arrivée de l’ambulance, laissant place à un soulagement pour tous ceux qui ont participé à l’intervention. Cet événement a resserré les liens de l’équipe et a inspiré plusieurs à oser prendre davantage d’initiatives dans leur rôle, prouvant que le sauvetage, bien plus qu’un métier, développe le courage et la confiance en soi. Chaque sauveteur est bien formé et capable d’agir dans des moments où chaque seconde est vitale.
Un magnifique travail d’équipe qui s’est heureusement conclu par une issue positive, rappelant que chaque action, chaque geste de courage, peut faire une réelle différence et sauver une vie.
PLAGE DE VERDUN – JUIN 2024
Gustave Larose Dufresne
C’est en puisant dans ses connaissances, sa formation et son courage pour mettre en pratique ses acquis que ce jeune homme a réussi à sauver une vie et démontrer qu’un véritable sauveteur se révèle autant dans la persévérance que dans l’action. Sa détermination et sa réactivité sont la preuve que la formation, combinée à la volonté de faire le bien, peut transformer un moment critique en une réussite qui change des vies.
En juin 2024, à la plage de Verdun, Gustave venait de terminer un examen de mathématiques et profitait d’un moment de détente avec ses amis en jouant au volleyball près de la plage. La journée était chaude et animée, les rires des baigneurs se mêlant au bruit des vagues.
Au cours de la partie, Gustave et ses amis remarquent, derrière les barrières de sécurité, un homme dans la cinquantaine se débattant dans l’eau, pris dans le courant et heurtant les rochers. D’abord paralysé par l’émotion et la surprise, Gustave prend une profonde inspiration et se remémore les notions apprises dans son cours de Croix de bronze. Sans hésiter, il plonge dans l’eau froide, conscient que chaque seconde compte.
Une fois dans l’eau et près de l’homme, Gustave l’agrippe et le soutient sur son épaule en effectuant des coups de pied de sauvetage pour le ramener vers la rive. À leur arrivée sur la plage, des cadets policiers de passage, témoins de la scène, interviennent immédiatement pour prendre en charge la victime et s’assurer de sa sécurité.

C’était le premier sauvetage de Gustave, et il survenait après une journée particulièrement exigeante, ponctuée d’examens. Son cours de Croix de bronze, qui lui avait enseigné les bases essentielles du sauvetage et de la sécurité aquatique, s’est avéré crucial pour sa réactivité et son efficacité. Cette expérience a confirmé sa passion et son engagement pour le sauvetage.
Depuis ce jour, Gustave a poursuivi son parcours en travaillant à la piscine Yvon Deschamps, perfectionnant ses compétences et partageant son savoir avec les autres, jusqu’à tout récemment. Son geste courageux reste un exemple inspirant de ce qu’un sauveteur peut accomplir lorsqu’il allie formation, sang-froid et volonté d’agir dans l’urgence.
Après avoir vécu cette journée, le message de Gustave est de toujours s’assurer d’avoir de la surveillance dans les lieux de baignade et d’y reconnaître son importance au niveau du public.
PISCINE EXTÉRIEURE SAINT-ALPHONSE À BROSSARD – 9 AOÛT 2025
Lunayla Jimenez, Sherene Ching, Josu Velar-Zegarra et Jérémy Roptin-Boutros
Ensemble, les sauveteurs ont uni leurs compétences, leur vigilance et leur sang-froid pour intervenir rapidement et efficacement, démontrant que la solidarité est au cœur de chaque sauvetage réussi.
C’est un samedi d’été, le 9 août 2025. Le soleil brille haut dans le ciel, la chaleur enveloppe la piscine extérieure Saint-Alphonse à Brossard, et une quarantaine de baigneurs se rafraîchissent. Sur les miradors, Liam et Lunayla scrutent attentivement la baignade, tandis que Josu et Sherene surveillent la pataugeoire, et que Jérémy est en pause dans le bureau. Vers 16h45, Lunayla aperçoit une jeune fille immobile sous l’eau dans la partie profonde, après qu’un baigneur lui ait fait part de son inquiétude. Ce dernier lui signale que son amie met trop de temps à remonter. Deux enfants jouaient à récupérer des anneaux au fond… mais pour l’une d’elles, le jeu a tourné au drame.
En une fraction de seconde, Lunayla signale la situation à ses coéquipiers, descend de sa chaise et plonge pour récupérer la victime. Liam, d’un ton ferme, demande aux baigneurs d’évacuer les lieux, puis rejoint Lunayla pour sortir la jeune victime de l’eau. Ensemble, avec l’aide de Josu, ils ramènent l’enfant hors de l’eau, et ce dernier procède à l’examen primaire. À la suite de celui-ci, Josu constate l’absence de respiration et commence les manœuvres de réanimation avec les compressions, tandis que Liam effectue les insufflations. L’adrénaline prend le dessus. Après un cycle, Liam observe avec soulagement des signes de respiration; la vie reprend timidement.

La fillette est alors placée en position latérale de sécurité. Les sauveteurs, concentrés, accompagnent chaque respiration fragile, essuyant les liquides qui s’échappent de sa bouche. Pendant ce temps, Jérémy fait l’appel au 911, complète l’évacuation des baigneurs, et Sherene prend en charge la mère de la victime, visiblement en état de choc, qui se baignait dans la pataugeoire avec ses autres enfants de 4 et 7 ans. Jérémy, quant à lui, s’occupe des frères et sœurs de la victime, tentant d’apporter un peu de réconfort en attendant l’arrivée du père.
Quelques minutes plus tard, les ambulanciers arrivent sur les lieux, tout comme les policiers. Quand la jeune victime quitte la piscine en leur compagnie, elle montre déjà des signes de reprise de conscience. Les nouvelles, reçues quelques jours plus tard, viennent apaiser les cœurs : la fillette est sortie des soins intensifs, elle parle, elle mange… elle est hors de danger. Le lendemain, les paramédics sont passés à la piscine pour rencontrer les sauveteurs et leur faire part de l’excellence de leur intervention, car leur travail s’en est retrouvé facilité.
C’est un événement marqué par une grande cohésion d’équipe, où chaque sauveteur a pris sa place dans le rôle qui leur semblait naturel d’occuper. L’intervention s’est faite avec rapidité et fluidité.
COMPLEXE AQUATIQUE DE BROSSARD – 19 DÉCEMBRE 2024
Paula Sofia Loaiza, Isabel Filiatrault, Youn Hee Lee, Marylène Crépin, David Larrivée, Zinedine Becis, Neil Sanicharane et Alexandre Bors
Grâce à leur travail d’équipe, ils ont pu intervenir rapidement et de façon sécuritaire, assurant ainsi le bon déroulement de l’intervention.
C’était un jeudi, le 19 décembre 2024, au Complexe aquatique de Brossard, vers midi. Le bassin compétitif était configuré en 50 mètres, au grand plaisir d’une soixantaine de nageurs, principalement adultes.
Nick, David, Alexandre et Neil étaient en surveillance sur les miradors, alors que Zinedine patrouillait à partir du pont, et Paula assurait la coordination de l’équipe, à titre de cheffe sauveteur. Celle-ci était d’ailleurs dans le bureau avec la superviseure, Isabel. Vers midi, Alexandre a repéré un homme submergé dans le couloir no 3, au niveau de la dénivellation, après qu’une nageuse, Marylène, ait signalé son inquiétude.

Rapidement, la récupération de la victime s’est effectuée par Alexandre, Neil et Zinedine. La nageuse, Marylène, est restée auprès des sauveteurs tout au long de l’intervention, à titre d’urgentologue. À la suite de l’examen primaire, Alexandre a débuté des compressions, alors que Neil se chargeait des insufflations, avec l’assistance de Marylène, qui agissait à titre de coach. Celle-ci encourageait les sauveteurs à continuer. Paula, en récupérant le DEA situé dans le bureau, a demandé à David et Nick d’évacuer les baigneurs. Isabel, présente dans le bureau, a fait l’appel au 911. Paula a installé le DEA sur la victime, en coordination avec les manœuvres de réanimation qui se poursuivaient.
À la suite d’une première analyse du défibrillateur, aucun choc ne fut recommandé. Au bout de cinq cycles de réanimation, les sauveteurs ont perçu une respiration et ont placé la victime en position latérale de sécurité. Marylène a effectué une subluxation de la mâchoire pour favoriser une meilleure respiration de la victime, avec l’aide d’une autre baigneuse paramédic, venue en renfort. Les ambulanciers sont arrivés vers 12h15 et ont pris la victime en charge.
Cet événement fut marqué par la qualité du travail d’équipe, et ce, à de multiples niveaux : d’abord entre les sauveteurs et le personnel administratif du complexe, puis avec le public (deux nageuses sont venues en aide), et ensuite avec les policiers pour identifier la victime, qui était seule. À la suite de l’intervention, l’équipe a su que l’homme secouru avait repris conscience et était hors de danger.
Cette situation nous rappelle qu’en plus des formations, des connaissances et des compétences individuelles, c’est en équipe que les interventions sont les plus complètes et efficaces, le tout au bénéfice du public.
CAMPING GRÉGOIRE – 23 JUILLET 2025
Laurie-Anne Robert, Martin Lauzon, Jonathan Melançon, Julie Melançon, Anouk Gadbois et Samuel Boucher
Dans l’ambiance animée d’un camping, un moment de fête a soudainement basculé en urgence. Ce qui débutait comme une fin de journée joyeuse allait rapidement se transformer en un test de vigilance, de sang-froid et de courage.
C’était le 23 juillet, au camping Grégoire à Lacolle. La musique résonnait, les rires se mêlaient aux éclats de voix, et les campeurs s’étaient rassemblés autour de la piscine pour le traditionnel party de l’été. L’atmosphère était légère, insouciante… jusqu’au moment où Martin, attentif aux alentours, remarqua une jeune fille immobile, flottant en position ventrale dans le secteur peu profond. Il associa sa position à un jeu d’hyperventilation, mais sans attendre, Martin récupéra la jeune demoiselle inconsciente, la déposa au bord de l’eau et commença les compressions. La panique se fit silencieuse, mais palpable : chaque seconde comptait.
Laurie-Anne et Samuel, les sauveteurs en poste, furent alertés instantanément. Laurie-Anne prit le relais de Martin : les mains s’enchaînaient sur sa poitrine, chaque compression était cruciale, chaque souffle donné pesait lourd de vie. Cette équipe fut rejointe par Julie, infirmière auxiliaire, et par son frère Jonathan, premier répondant déjà présent sur le site. Puis, après trois cycles de réanimation, un souffle fragile… un petit mouvement… un signe de vie. L’espoir renaît dans les yeux de tous lorsqu’un souffle fragile est reconnu par Samuel. Le cœur de chacun bat à toute vitesse, et l’adrénaline pulse à chaque respiration. Puis, une convulsion et un vomi attirent le regard d’Anouk, infirmière clinicienne, qui se dirige vers eux pour protéger les voies respiratoires. La victime semble avoir entre 5 et 7 ans. Elle reprend progressivement conscience, mais reste seule et non verbale.

Ensemble, ils la déplacent à l’ombre et demandent que l’on retrouve ses proches. Anouk évalue, réassure l’enfant et communique avec les services d’urgence, à la demande de Julie. Et enfin, sous les regards soulagés des témoins, la maman arrive, suivie des ambulanciers qui prendront l’enfant en charge.
Peu de temps après, ces derniers confirment la stabilité de l’enfant. Ce sauvetage restera gravé dans la mémoire de tous. Mené avec calme, professionnalisme et solidarité, il illustre la force du travail d’équipe et l’importance de la reconnaissance rapide d’un tel événement. Cet événement rappelle que, même au cœur de moments festifs et imprévisibles, la vigilance, la préparation et la rapidité peuvent sauver une vie. Il laisse une leçon inspirante : chacun de nous, par des gestes simples, mais décisifs, a le pouvoir d’apporter de l’espoir et de faire la différence lorsque cela compte le plus. Dans chaque crise se cache une opportunité de montrer le meilleur de soi-même et de transformer un instant de panique en un moment de vie et de solidarité.
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Lors de la sélection des Citations en sauvetage, quatre autres histoires se sont vu décerner une reconnaissance pour les interventions remarquables que ces héroïnes et héros ont accomplies. Bien qu’ils n’aient pas pu être présents pour recevoir leur distinction due à la distance ou à des engagements professionnels, nous tenions à souligner leurs gestes et à partager une brève description de leur sauvetage, qui illustre pleinement le dévouement et le professionnalisme des sauveteurs. |
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LAC KÉNOGAMI – 10 JUIN 2020
Nancy Ratté
Le 6 juin 2020, au lac Kénogami, Mme Nancy Ratté profitait d’une belle journée pour se baigner lorsque, soudain, une voiture est tombée dans l’eau avec une conductrice piégée à l’intérieur. Sans réfléchir, Nancy a plongé et a guidé la femme hors du véhicule, la rassurant et l’aidant à regagner la berge en toute sécurité, avec l’aide d’un chien témoin de la scène.
Cette intervention instinctive a rappelé à Nancy que les réflexes acquis lors de son cours de Sauveteur national, suivi 37 ans plus tôt, restent gravés en nous. Inspirée, elle a repris sa formation jusqu’à devenir monitrice.
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REPENTIGNY – 5 juin 2024
Martin Petrucci
Le 5 juin 2024, Martin Petrucci a entendu un cri déchirant : un jeune enfant venait de tomber accidentellement dans une piscine familiale. Sans hésiter, Martin, médecin, s’est précipité pour extirper l’enfant de l’eau. À cet instant, M. Petrucci sait que chaque seconde compte et qu’il doit agir, il prend alors les devants, se met à genoux et entame le massage cardiaque sur l’enfant. L’appel au 911 s’est ensuite fait rapidement, et grâce à l’arrivée des policiers et du DEA, un pouls s’est rétabli.
Aujourd’hui, l’enfant est sain et sauf. Ce geste rappelle que le courage et la réactivité d’une personne peuvent changer le destin d’une famille entière.
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GRAND LAC SQUATEC – 1 SEPTEMBRE 2024
Marie-Ève Madore et Mathieu Madore
Le 1er septembre 2024, sur le Grand Lac Squatec, Marie‑Ève et son frère Mathieu profitaient d’une journée en bateau. Lors de leur passage devant un camping, ils croisent un couple et leur bébé en pédalo et Marie-Ève croit apercevoir la femme les saluant de la main. En se rapprochant, ils se rendent compte que le mari est sous le pédalo et que la femme est en fait en train de leur faire un appel à l’aide. Sans hésiter, ils se sont jetés à l’eau pour porter secours. Prenant les ceintures de flottaison, Marie-Ève et Mathieu ont rapidement sécurisé les membres de la famille avant que le pédalo ne chavire. Leur sang-froid, leur coordination et leur courage ont permis de ramener tout le monde sain et sauf au rivage.
Cet incident a rappelé à tous l’importance de la vigilance sur l’eau, de la connaissance des lieux et de la préparation en embarcation. Pour Marie‑Ève et Mathieu, cette expérience a renforcé la nécessité de toujours avoir des vestes de flottaison facilement accessibles et de penser à la sécurité avant tout.